samedi 3 mai 2014

Week-end dans le Mondulkiri

Ce week-end, c'est la fête de l'eau, cap sur le Mondulkiri, une région au nord-est du Cambodge.

Samedi : 
Marion, Militi (notre pote espagnol), Yannick et moi, nous partons donc de la maison pour être à 7h devant chez Haki, notre copain khmer qui a réservé le minivan pour nous. 
7h10, le minivan arrive, les places qu'on avaient réservées sont déjà occupées par d'autres, ça commence mal... 15 minutes de discussions avec les mains plus tard, on obtient les places qui étaient prévues. Petite précision, ici sur les banquettes de trois places, quatre personnes sont prévues, et sur les sièges une place, deux personnes. Pour être assis plus ou moins normalement, on achète souvent une place ou deux supplémentaires... Ce-jour-là, le minivan comptait facilement 30 personnes, une plaque disposée dans le coffre et dépassant de la voiture permettait d'entasser une dizaine de personnes, des gens sont assis sur le frein à main (deux personnes), d'autres sont sur le toit et à la place du chauffeur, deux personnes aussi, une personne qui gère les pédales, l'autre le téléphone et le volant.
C'est assez improbable, mais ça me rappelle l'Afrique, et on s'y fait ! 
A cela, vous ajoutez 5h de route avec la musique ou les comic show khmers à 4000 décibels, les odeurs d’œufs pourris et les 62 arrêts pour décharger les colis, récupérer trois dollars, faire descendre deux passagers pour en faire monter trois , et vous avez une idée complète du "voyage en minivan" au Cambodge.


L'arrivée à Sem Morodom est donc une délivrance... Les sacs sur nos dos, nous prenons le chemin pour l'hôtel, qui s'avère cher et miteux, mais on est tellement crevés qu'on décide que ça fera l'affaire pour la nuit. Quelques minutes plus tard, nous partons nous balader près d'une petite cascade en motodop, trois sur chaque moto avec les conducteurs, c'est pas facile dans les côtes, mais on rigole bien. 
Fin d'après-midi, on prend un verre dans un bouiboui et on décide du programme du séjour. 
Tout le monde est motivé pour faire un trek et voir les éléphants. Nous réservons donc un trek de deux jours (lundi/mardi) dans un resto qui fait aussi tour opérateur et on en profite pour dîner. 
On ne rentre pas très tard, on est tous un peu fatigués du voyage. La nuit est très fraiche, incomparable avec Kratie, on est à 800mètres d'altitude. 


Dimanche: 
Réveil relativement tôt pour Yannick et moi, nous partons petit-déjeuner avant Marion et Militi. 
Lorsque tout le monde est réveillé, nous réglons notre nuit d'hôtel et nous mettons les voiles vers une autre guesthouse bien plus sympa, moins chère (10$ à 4 pers) et mieux équipée (eau chaude) : le Tree Lodge. Ce sont des petites cabanes construites sur un terrain boisé, vraiment chouette!
Une fois installés, nous louons des motos et partons à 30km voir des chutes d'eau renommées. 
Je suis derrière Marion et Yannick derrière Militi, une moto de filles, une moto de garçons. La route est en mauvais état, mais quand même praticable.
30 minutes après notre départ, un orage très violent éclate, il n'y a plus un centimètre carré de notre corps au sec, vêtements, sacs à main, chaussures, cheveux, tout ruisselle ... On est tous écroulés de rire, mais quand même on grelotte sérieusement. La pluie cingle les yeux (nous n'avons pas de casques) et fouette la peau et nous continuons sur un ou deux kilomètres jusqu'à une petite maison en bois où l'on se réfugie. La famille qui nous accueille le temps que la pluie cesse est adorable, tout sourire d'avoir des étrangers chez eux. Nous dégoulinons sérieusement dans la première pièce de leur maison, puis la pluie finit par s'interrompre et nous remontons sur les motos. Quelques mètres plus loin, Marion et moi nous arrêtons, notre pneu avant est à plat... On est au milieu de nulle part et cela va être difficile de faire rouler jusqu'à un réparateur. Puisqu'on n'a pas le choix, je monte avec les garçons sur l'autre moto et Marion commence à rouler tout doucement.
Quelques mètres plus loin, les hommes de notre « famille d'accueil » s'arrêtent à notre hauteur avec leur camion / pick up remplis de gravillons et nous embarquent toutes les deux avec la moto jusqu'au réparateur le plus proche. Entre temps, ils étalent quand même le contenu du camion sur la route au niveau d'un pont.


Chez le réparateur, il se remet à pleuvoir et la luminosité baisse d'un cran, il est 15h30 ou 16h, il nous reste presque 10 km à faire jusqu'aux chutes et la nuit tombe vers 17h30... On se dit qu'on n'a pas fait tout ça pour ne pas voir les chutes et renoncer maintenant, une fois la roue réparée, on se remet en selle !

Arrivés aux chutes d'eau, comme prévu, c'est magnifique, mais on est tellement trempés jusqu'à l'os qu'on ne s'attarde pas, d'autant que le trajet retour de nuit nous effraie un peu.


Comme prévu, le retour est glacial avec le vent sur nos vêtements mouillés et on est tous ravis de profiter d'une douche chaude à la guesthouse !

Le lendemain, départ pour le trek (plus une jolie balade qu'un trek difficile mais quand même un peu ko à la fin de la journée) !
Nous marchons pendant 6 ou 7h dans la forêt et sur de jolis chemins, nos deux guides sont sympas. Il y en a un qui parle bien anglais et qui ferme la marche et l'autre qui ne parle pas un mot d'anglais fait la course en tête avec Yannick. La journée se passe très bien, la chaleur est supportable sous les arbres et à midi, nous avons même le luxe de nous baigner au pied de petites chutes d'eau.
Très très sympa!


L'arrivée dans le village où on dort est tout simplement magique. Il s'appelle Poutain. Le Poutain de village. Bref, on a encore beaucoup ri. Dans le même champ de vision, poussins, poules, cochons, chiens, chats, vaches, et éléphants. La terre est rouge et avec la lumière de la fin de journée c'est juste sublime...






La nuit est froide, la douche aussi mais le repas partagé avec la famille qui nous accueille réchauffe les cœurs. On passe la nuit dans un hamac, il fait un froid de canard mais on est toujours aussi heureux.

Le lendemain, nous passons la journée avec une éléphante dénommée Shita ! Toujours aussi émouvant d'observer cet animal, c'est majestueux. Je trouve que l'animal est très bien traité. Nous passons de chouettes moments avec la famille avant de reprendre le chemin du retour et je dois admettre que quitter le Poutain de village nous est à tous un peu difficile, c'était vraiment un moment hors du temps.







dimanche 20 octobre 2013

Une semaine sous l'eau

Voilà bien longtemps que je n'avais pas écrit. Au début, c'est facile, on ne connait personne, on est trop fatiguée pour sortir et tout est nouveau et fascinant. Mais très vite, les choses changent, on rencontre des gens, on se fait des amis, on s'étonne moins de tout ce qui nous entoure et de ce fait, on est moins prompt à passer du temps devant l'ordinateur pour écrire un blog.

Mais me revoilà, avec une histoire à vous raconter, celle des inondations.
Alors que sur un coup de tête un vendredi soir, nous décidons de partir à Phnom Penh pour passer le week-end, la mousson s'accélère à Kratie.
A notre retour, le dimanche soir, les principales rues du centre ville sont inondées. L'eau monte jusqu'à 15-20cm, rien de méchant mais quand même, ça fait bizarre.
Dans notre rue, tout le début et toute la fin sont sous l'eau.
Notre rue, côté gauche
Vue de notre balcon
Notre rue, côté droit
A certains endroits, l'eau monte beaucoup plus haut. Le lendemain, après une nuit entière de pluies, le niveau de l'eau s'est encore élevé. Jusqu'à venir devant notre maison. Le mercredi, il y a plus d'un mètre d'eau dans notre rue, bien plus à certains endroits. Nous travaillons de la maison jeudi et vendredi, la moto ne pouvant plus circuler sans que l'on noie le moteur. L'eau vient maintenant lécher notre portail et nos voisins d'en face ont évacué leur maison.
Dans l'eau flotte indifféremment, sacs plastiques, branches, tongues, rats, feuilles, tissus et ordures. Des enfants, eux, nagent au milieu de tout ça.
L'eau est sombre, sale et un peu inquiétante quand il faut la traverser. J'ai apporté des bottes de pluie, mais comme l'eau nous arrive à mi-cuisses, elles ne servent finalement qu'à ne pas toucher directement les « objets » non identifiés sous l'eau. Et c'est déjà très utile.
Le Mékong, lui, semble déborder et ne plus pouvoir contenir les pluies torrentielles.
Les gens se déplacent maintenant en bateau dans la rue.



Et si la vidéo ne marche pas, voilà le lien youtube! 
http://www.youtube.com/watch?v=Gd-K42ZKeFE&feature=youtu.b

Mais le plus impressionnant finalement, ce n'est pas l'eau qui monte à une vitesse affolante, ni les pluies incessantes, mais les khmers eux-mêmes. Les cambodgiens sont d'une sérénité, d'un pragmatisme et d'un calme déconcertants face aux événements. Tout sourire, comme à leur habitude.
« La moto ne passe plus, on vient de noyer le moteur ? Ce n'est pas grave, on l'abandonne là et on prend la barque.
On a jusqu'à 50 cm d'eau au rez-de-chaussée ? Ce n'est pas grave, on met les meubles sur des briques, puis on monte au premier étage.
Les enfants ne peuvent pas aller à l'école ? Ce n'est pas grave, ils peuvent toujours jouer et nager dans l'eau croupie.
Et puis avec toute l'eau qu'il y a, on peut laver la voiture, le vélo, la moto qui ne marche plus, sa vaisselle, et même ses cheveux et ses aisselles (véridique!). De quoi se plaint-on ? Impeccable ! De l'eau gratos ! »

Bref, une belle leçon de relativisme et de lucidité ; à quoi cela sert-il de s'exciter et de s'affoler ? On ne peut pas arrêter la pluie … Et puis cela pourrait être pire, on pourrait être sous le régime de Pol Pot. Certes.
C'est là que je réalise que, oui, parfois, je manque de perspectives, je ne vois que l'eau qui monte.

Le lundi suivant, les rues sont sèches et le niveau du Mékong est redescendu de 5 mètres comme par magie. Des inondations, il ne restera finalement qu'un petit trait fait au crayon sur les maisons pour indiquer leur hauteur cette année, et des ordures à déblayer, partout.

samedi 19 octobre 2013

Un dimanche à Koh Trong

Pour échapper à l'ennui des dimanches après-midi monotones de Kratie, nous embarquons à 12h Yannick et moi pour l'île d'en face. Koh Trong. 
Le bateau dure un quart d'heure à peine, coûte 1000 riels aller, 1000 riels retour, à deux cela fait donc moins d'un euros pour s'y rendre et en revenir.
Une fois installés sur le bateau, deux femmes nous rejoignent et s'assoient près de nous. Elles nous dévisagent le sourire jusqu'aux oreilles et l'une d'elles se rapproche de Yannick et se met à observer avec une attention toute particulière ses cheveux. Elle est pliée en deux, elle les touche, échange des regards très amusés avec sa copine et pousse même les petits "oooh" d'exclamation caractéristiques des cambodgiens. Yannick joue le jeu, il enlève sa casquette, détache ses dreadlocks et penche la tête pour qu'elle puisse les tripoter à loisir. 


Une fois le pied à terre, j'entraîne Yannick sur le chemin qui fait tout le tour de l'île et nous commençons notre marche. Évidemment, il est midi, le soleil au zénith nous tanne la peau et fait perler la sueur sur nos fronts. Chaque personne que nous croisons nous assène de l'habituel "hello" auquel nous répondons "Tchiemb rep sour" les mains jointes devant la tête. C'est vraiment la campagne, aucune voiture sur l'île, et très peu de motos. Ce monde rural est calme, et sans l'agitation des citadins et le ronronnement des moteurs, il contraste brutalement avec Kratie, qui n'est pourtant qu'une petite bourgade.



Après quelques minutes de marche, à une quinzaine de mètres devant nous, nous apercevons un petit serpent qui ondule rapidement sur le chemin. Il doit faire une cinquantaine de centimètres seulement, mais on est assez surpris d'en voir en pleine journée, se diriger du rivage vers les maisons. 
Nous continuons la route, Yannick regarde les fruits, les plantes, les fleurs et les arbres et moi je prends quelques photos des enfants et des animaux, parfois les deux en même temps sur la même photo. 


Le crabe fait peur au petit
Puis, à seulement quelques centimètres de mes pieds, un deuxième serpent très vert et d'un bon mètre cette fois. Je fais un petit sursaut sur le côté et on se fige jusqu'à ce qu'il s'éloigne. 
Yannick me dit "je croyais qu'on allait sur une île paradisiaque se prélasser dans une piscine ?" ... C'est vrai qu'ici, c'est un peu plus l'aventure que l'île paradisiaque...
Mais je n'avais pas menti, 50 minutes de marche plus tard, on y arrive au paradis. 
Un superbe hôtel, une déco sympa, un repas de porc au caramel à se damner, une grande piscine pour nous tout seul, un grand soleil ... et un homme très heureux! Bref le bonheur ! 





Tout ces petits changements ...

Quand on voyage au loin, il faut s'attendre a des changements. Changements d'heure, de mode d'expression, de climat, d'architecture, d'odeur, de décors... Changements de sensations en général. Puis, il y a d'autres changements, peut-être plus impactants encore, les changements dans le rapport aux autres et le rapport à soi. Quand on s'installe ailleurs, parfois on ressent le besoin de recréer un chez soi. Après deux mois passés à Oxford, je me souviens que mon colloc Justin s'était étonné du sens que je donnais au mot Home. Home, au bout de quelques semaines, pour moi c'était 254 Abingdon Road OX14SP Oxford. Partout où je pars vivre, c'est un peu l'instinct de survie, je dois retrouver mes repères, m'en forger de nouveaux... Accrocher une photo au mur, emporter un doudou, un bracelet offert par ma sœur, un tee-shirt de bad... autant d'objets qui rassurent, qui nous confortent face à la différence, qui nous donnent l'illusion d'être encore chez soi, jusqu'à ce que ce lieu nouveau le devienne vraiment... Je dois être plus casanière que ce que je veux bien admettre finalement...

Un esprit averti m'a dit un jour "on est toujours confronté à la vérité de l'autre". Cette phrase, à l'étranger, se vérifie 100 fois. L'autre se trouve face à nous, avec sa culture, ses croyances, ses traditions, ses manières de fonctionner, de travailler, de communiquer, et nous nous trouvons face à lui avec nos propres bagages, nos propres convictions... Nous pouvons nous regarder sans nous comprendre un long moment, avec nos yeux écarquillés, incrédules, tant nos différences sont immenses. Ou nous pouvons tenter de laisser de côté nos connaissances, nos acquis, ou ce que nous croyons savoir et avoir acquis une seconde. Nous pouvons essayer de nous mettre à la place de l'autre et tenter d'envisager les choses à sa manière. Parfois, ça marche et c'est une vraie découverte. Parfois, c'est frustrant et laborieux. Mais c'est toujours pour moi une manière de devenir plus complexe, et finalement, d'être plus complète.

lundi 2 septembre 2013

Bienvenue au zoo

Nous avons rencontré quelques problèmes avec la faune locale... Souris, cafards, araignées, très gros geckos, scarabées, crickets, moustiques et fourmis rouges vivent avec nous dans les chambres ... Une nuit, nous avons même dû dormir ensemble dans le lit simple de Marion, ma chambre étant déjà "occupée" !!! 

Ce soir-là, alors que nous rentrions du resto et que Marion garait notre Yob (oui la moto a un nom!), j'ai repéré une araignée de la taille de ma paume de main sur le mur blanc au-dessus de la couche de Pareth, le gardien (oui, Pareth dort à l'extérieur).
Je suis restée silencieuse, tétanisée... parvenant tout juste à chuchoter à Marion qu'il fallait qu'elle la tue, que je ne pouvais pas bouger...
Nous avons montré l'araignée au gardien, il nous a regardé, tout souriant, sans comprendre qu'elle me faisait peur. Marion a mimé le geste de l'écraser, il a fait un petit non de la tête. A ce moment, j'ai pensé à ma grand-mère bouddhiste. Et je me suis dit, me***de, on ne tue pas les animaux dans la religion bouddhiste. Rapport à la réincarnation ... au fait que si ça se trouve, l'araignée est en fait la réincarnation de l'arrière-grand-père du gardien. 
J'ai supplié Marion quand même, elle s'est exécutée avec une dextérité rare, et sous les yeux complètement atterrés de Pareth, elle a mis fin aux jours de l'araignée/arrière-grand-père. Honte. Immense embarras. Condoléances ... 

Tremblante comme les feuilles mortes l'hiver à Dunkerque, mais en sueur à cause de la peur, je suis montée à l'étage pour rejoindre ma chambre. Marion, ragaillardie par son acte de bravoure, décida de m'accompagner pour "checker ma chambre" et s'assurer qu'elle était "spider free". A peine rentrées, on a vu quelque chose courir... Marion a bondi sur mon lit en hurlant et a piétiné la moustiquaire... C'était une souris. Je n'ai pas eu peur, mais comment faire sortir la souris, qui a manifestement très peur aussi? J'ai décidé de faire sortir Marion en première... J'ai évacué la souris ensuite tant bien que mal.
Deux heures de film niais à l'eau de rose plus tard, que nous avons regardé pour nous changer les idées, nous rentrons à nouveau ensemble dans ma chambre pour une nouvelle inspection. Là, un énorme gecko est accroché au mur au dessus de mon lit, impossible de l'en déloger... Deux gros cafards grouillent aussi sur le sol...
C'est décidé, je chope mon oreiller, mon doudou et on retourne dans sa chambre pour dormir ensemble dans son lit simple...
J'ai l'impression d'avoir 12 ans, d'être ridicule et de faire un caprice, mais je n'arrive pas à raisonner avec toutes ces bestioles... Ça m'obsède. Et ça nous rassure de rester ensemble sachant que l'une peut palier à la phobie de l'autre et vice versa ... Mais la nuit est courte et agitée.

Nous nous sommes équipées en bombe insecticide, nous avons bouché les trous dans les murs à l'aide de sacs plastiques et nous avons acheté une seconde moustiquaire. Nous avons enfermé la nourriture dans de très nombreux sacs plastiques mais les souris sont partout. Voilà plusieurs jours qu'elles me réveillent la nuit parce qu'elles jouent et traficotent dans ma chambre au beau milieu de la nuit, encore une fois, je n'ai pas peur, mais j'ai sommeil...

Du coup, ça, plus une accumulation de choses beaucoup plus importantes (pas de cuisine à proprement parlé du coup resto midi et soir, des travaux au marteau-piqueur 7j/7 à 5h du matin depuis 1 mois, la permission de 21h le soir...) nous avons décidé de .... DÉMÉNAGER!
Dés qu'on aura une nouvelle maison, on vous fera les présentations officielles !

Attention âmes sensibles, s'abstenir !

Bébé gecko meurt électrocuté dans l'interrupteur, agréable à déblayer ...

Papi gecko squatte ma chambre

La chaîne alimentaire est notre meilleure amie: maman gecko (à gauche) fait un peu de nettoyage (cafard dans la bouche)...