samedi 3 août 2013

Un travail, ça se mérite !

Une candidature. La toute première. Comme une tentative sans conviction, le poste est trop bien pour moi. Plus une mise en jambe. Puis, une dizaine de candidatures. De l'excitation. La machine à se projeter se met en route. Une centaine. L'attente. Appuyer sur actualiser toutes les cinq minutes pour vérifier sa boîte email. C'est long. Un mois. J'élargis mes recherches. Je rencontre le pôle emploi. J'active tous mes contacts. J'appelle. Je tombe sur des répondeurs. J'obtiens quelques refus. Plus souvent, je reçois un mail qui explique que si je reste sans nouvelle pendant x semaines, c'est que finalement, malgré mon profil particulièrement intéressant, ma candidature n'aura pas été retenue. Attendre les x semaines et n'avoir pas de nouvelle. Bon, mon profil est naze et je n'ai pas été retenue. 3 mois. Se répéter en boucle qu'il faut persévérer, ne pas se décourager, être patient ... mais se sentir quand même un peu diminuée, un peu fatiguée. Perdre un peu confiance en soi, ne plus postuler de manière systématique, postuler sur des contrats précaires, parce que les cdd, ce n'est pas pour moi. Les cdi, on a oublié depuis le cap de la vingtaine de candidatures. Envisager toutes les possibilités. Penser à se reconvertir, regarder les concours. Peut-être reprendre ses études. Oui, même avec deux masters déjà en poche. Au moins quand on est étudiant, on peut faire des stages. 4 mois. Se voir proposer un cdi dans une chaîne de magasins de vêtements fabriqués au Bangladesh ou au Cambodge justement. Décliner l'offre, non vraiment, merci. 6 mois. Postuler encore et encore. Rêver d'ailleurs.
Enfin, recevoir un mail. Se répéter qu'il ne faut pas s'emballer. Être branchée sur 4000 volt. Un bon entretien. Se mettre à y croire un peu. Un coup de téléphone le lendemain matin pour m'annoncer que c'est moi qu'ils choisissaient. Le jour d'après, je prenais mon billet d'avion pour Phnom Penh... 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour votre commentaire !!!